Lalanne Immobilier est le spécialiste « échoppe » à Bordeaux, mais qu’est-ce qu’une échoppe ?

dans L'échoppe

 

Qu'est-ce qu'une échoppe ?

La grande période de construction de cet habitat se situe entre 1850 et 1865 avec l’ouverture des boulevards, puis entre 1885 et 1895. De 1850 à 1914 près de 9 000 maisons de plain-pied furent construites dont la majorité dans le style de l’échoppe que nous connaissons. Lalanne Immobilier, spécialiste des échoppes à Bordeaux, explique :

On distingue 2 types d’échoppes :

- L’échoppe simple, d’une surface de 50 à 80 m² se compose de deux ou trois pièces en alignement les unes derrière les autres, distribuées par un couloir sur le côté et un jardin à l’arrière.

- L’échoppe double présente les mêmes caractéristiques : le couloir latéral est ici central et distribue 4 ou 6 pièces. Sa surface varie entre 90 et 120 m².

L’échoppe bordelaise possède encore souvent deux pièces caractéristiques qui en font son originalité :

- La pièce noire de 10 à 12m²qui pouvait être une simple alcôve, donnait sur une ou deux pièces ;
- La véranda qui était à l’origine une terrasse couverte d’une marquise puis qui sera fermée par la suite pour créer une pièce supplémentaire voire une chambre de plus.

L’échoppe est un habitat du XIXème siècle 

ayant répondu à la question sociale du logement de cette époque mais de façon typiquement bordelaise. A Bordeaux, l’échoppe simple est occupée par les artisans ou ouvriers ; l’échoppe double est appréciée par les petits patrons et les commerçants ayant pignon sur rue. La couche sociale est donc répartie selon les quartiers : au sud, se trouvent les quartiers les plus populaires alors que les quartiers ouest sont plus bourgeois. Dans une même rue, on peut parfois constater un mélange de classes sociales, que l’on peut différencier selon les matériaux et ornements utilisés sur la façade, ainsi que la surface habitable.

A la fin de la première guerre mondiale et jusqu’en 1935, les échoppes se développent aux limites des zones urbaines et remplissent les espaces encore libres dans la ville.


La plus forte expansion des échoppes se trouve au Sud sur les communes de Talence, Bègles ou à l’ouest, au Bouscat, à Caudéran et sur Saint-Augustin.
A partir de 1935, la construction des échoppes diminuent pour s’arrêter au début de la seconde guerre mondiale. En effet, durant cette époque il fallait répondre à la forte demande de logements. Les habitations collectives réalisées à partir de matériaux nouveaux et moins couteux sont privilégiés. Puis suit l’époque de la maison individuelle construite dans des zones pavillonnaires.
Néanmoins le rôle urbain et l’intérêt de la forme d’habitat de l’échoppe ont marqué durablement la ville et continuent d’être une des caractéristiques de Bordeaux

C’est à partir des années quatre-vingt que la population bordelaise s’intéresse de nouveau à l’échoppe.

Elle apprécie d’avoir une maison individuelle en pierre de taille, bénéficiant d’un petit jardin ainsi que sa situation en centre-ville à proximité des transports, des écoles, des établissements publics, etc. L’échoppe est aujourd’hui l’habitation préférée des bordelais. Certains propriétaires ont conservé son aspect d’origine, d’autres, plus fortunés, ont fait appel à des architectes afin d’agrandir l’espace habitable et créer du volume, soit en aménageant les caves ou les combles, soit en surélevant.