Tendances de l'immobilier en 2023 : à quoi peut-on s'attendre ?
dans Bordeaux Métropole
Le contexte d’inflation économique n’épargne pas le secteur de l’immobilier. Toutefois, devant la volatilité boursière, la pierre demeure un placement refuge pour les personnes souhaitant investir. Même si les périodes inflationnistes sont susceptibles d’influer sur les prix de l’immobilier, ce type d’investissement demeure rassurant et profitable. Découvrons les éléments qui dessinent une tendance positive pour le marché immobilier en 2023.
Des changements pour les propriétaires en 2023
Les propriétaires doivent savoir que le plafonnement des loyers se situe à 3.5 % maximum, au moins jusqu’au 30 janvier 2023. Nous vous recommandons d’établir la simulation du loyer à respecter pour votre logement depuis le site dédié par Bordeaux Métropole. LALANNE IMMOBILIER, agence immobilière à Bordeaux, pourra vous conseiller et vous accompagner afin d’optimiser le montant du loyer de votre bien immobilier. A noter que seuls les biens situés à Bordeaux sont impactés par l’encadrement des loyers. Des communes telles que Talence, Pessac, Le Bouscat, Mérignac, Bègles ne sont pas concernées et peuvent ainsi représenter une opportunités pour investir.
D’autres changements sont susceptibles d’impacter la qualité de votre bien. Songeons au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) et plus précisément les logements classés entre G et E qui seront interdits à la mise en location très prochainement. Il faudra analyser ici quels travaux sont à envisager et le cout à engager. A noter que si des travaux sont réalisés, ils pourront venir en déduction de l’imposition sur les revenus locatifs. Notre équipe LALANNE IMMOBILIER est à votre disposition pour échanger et vous conseiller au mieux.
Certains propriétaires pourraient être tentés de mettre en vente ces biens à défaut de pouvoir ou de vouloir réaliser les travaux de rénovation nécessaires. Nous avons pu constater l’augmentation de nos mandats de vente avec pour conséquence une baisse des prix et des délais de vente qui s’allongent.
Les futurs acquéreurs devraient donc rester à l’affût de ces occasions s’ils ont pour ambition d’acheter un logement à rénover. La négociation ira indubitablement dans leur sens. L’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) table sur 140 000 biens concernés par cette prochaine interdiction de mise en location. Nous vous recommandons d’échanger avec nos experts afin de bien analyser vos objectifs et projets et ainsi établir la meilleure stratégie pour la gestion de votre patrimoine.
La loi Pinel évolue également. Il s’agit d’un dispositif de réduction d’impôt pour investir dans l’immobilier locatif. Pour des durées d’engagement de 6, 9 ou 12 ans, les acquéreurs profitent d’abattements de 10.5 % à 17.5 %. Même si ces réductions sont en diminution, elles demeurent toujours aussi attractives pour les personnes souhaitant réaliser un investissement locatif.
De la souplesse à l’horizon pour les taux de crédit
Un taux maximal d’endettement des ménages à 35 %
Les conditions d’octroi des crédits immobiliers sont de plus en plus strictes. En Europe, la hausse des taux directeurs des banques centrales a entraîné une augmentation des taux d’intérêt assez dynamique sur l’année 2022. Rappelons que le taux maximal d’endettement en France est de 35 %. Même s’il devient plus difficile pour certains profils d’obtenir des accords de principe, plusieurs solutions existent pour faire valider son dossier auprès de la banque prêteuse, particulièrement grâce à des apports plus importants ou encore en jouant sur le taux annuel effectif d’assurance (TAEA). Il s’agit de souscrire à une assurance emprunteur moins chère auprès d’un autre établissement bancaire ou assureur. Notre équipe pourra vous mettre en relation avec des experts en prêt immobilier ; en effet, chaque situation est unique et selon votre profil, des solutions peuvent vous être proposées, n’hésitez pas à nous contacter.
Les banques bloquées par leurs taux
Le grain de sable qui est responsable du grippage de la machine bancaire est assez subtil. Les taux d’intérêt des banques grimpent rapidement, en raison de l’inflation. Le taux d’usure, quant à lui, n’était remonté par les autorités financières que tous les trimestres. Ce dernier indicateur est destiné à protéger l’emprunteur contre des propositions de prêts qui seraient susceptibles de le mettre en difficulté par rapport à son budget mensuel. Les banques ne peuvent pas prêter au-delà de cet indicateur.
Il correspond à la mention « TAEG » sur les simulations ou contrats de prêts : Taux annuel effectif global. Aucun crédit ne peut théoriquement aller au-delà du TAEG. Il comprend le taux d’intérêt nominal, les frais de dossier, les frais payés, les coûts d’assurance et ceux des garanties obligatoires. En somme, le système est tellement protecteur, que les banques ne peuvent plus prêter aux personnes souhaitant acquérir une propriété, car elles sont dans l’impossibilité de proposer des offres de crédit qui correspondent à l’état du marché immobilier. Encore une fois, chaque cas mérite une analyse approfondie. Vous pouvez contacter notre équipe qui vous mettra en contact avec des professionnels compétents pour mener une étude pertinente de votre projet immobilier.
Plus de souplesse sur le TAEG
Toutefois, depuis le 1er février 2023, le TAEG est passé à 3.79 % pour un crédit sur une période de 20 ans, alors qu’en janvier, il était bloqué à 3.57 %. Et bonne nouvelle, la Banque de France a modifié la fréquence permettant d’actualiser ce taux qui passe de trimestriel à mensuel jusqu’au 1er juillet 2023.
Mécaniquement, l’année 2023 s’annonce moins compliquée pour certains emprunteurs. L’actualisation plus rapide du TAEG devrait permettre à de nombreux dossiers, jusque-là refusés, de pouvoir être dorénavant financés.
Vers une baisse des prix de l’immobilier ?
Si les conditions d’octroi des crédits se durcissent en raison des taux d’intérêt, une baisse des prix devrait s’opérer et profiter aux dossiers les plus solides. C’est notamment le cas sur le marché parisien qui connait une décroissance de 1.5 % sur l’année 2022 et une baisse de 0.3 % au mois de janvier 2023. Il est prévu que le prix du m² passe dans les prochains mois sous la barre des 10 000 €. Ces chiffres proviennent d’une étude produite par Meilleurs Agents.
Tous les départements d’Île-de-France semblent être sur la même tendance et d’autres villes en Province sont sur la même dynamique, comme Lyon et Marseille. Quant à Bordeaux, la hausse des prix tend à ralentir ces derniers mois selon une étude relayée par Le Dauphiné. Nous parlons ici de ralentissement et non d’une baisse significative. La demande reste forte à Bordeaux, en particulier pour les biens offrant un extérieur. Le marché s’est assagit mais reste dynamique.